[Projet]

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Raconter/contrer La Rue de Russie entend valoriser l'art du récit, la fiction comme possible invention d'une relation au monde, à l'autre, à soi. Réagir face au consensus qui aujourd'hui prétend restaurer l'emprise de la signification définit le projet de cette maison.


Un/plus d'un La Rue de Russie retient la différence comme espace de liberté et choisit de présenter, pour notre temps, des contre-mondes imaginaires qui se préoccupent continûment de la réalité sensible.


Ecritures/images La création nous conduit dans des contrées qui préfigurent des carrefours, des croisements, des voies parallèles où on ne chemine jamais seul. C'est pourquoi La Rue de Russie choisit de publier des textes de fiction ouverts aux dialogues, sous toutes les formes de conversations silencieuses qu'ils peuvent prendre, entre la littérature et les arts visuels.



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Rencontrer/rassembler La Rue de Russie fait le pari d'un être avec, d'un faire ensemble où chacun s'enrichit d'un partage retrouvé.



Ubac/adret L'ubac est la face à l'ombre du relief naturel. L'ubac, c'est le cône d'ombre portée que trace l'adret d'une écriture toujours soumise à la présomption de pertinence. Les pratiques de La Rue de Russie seront celles où l'ombre dessine des reliefs de lumière.


Surprendre/questionner Donner à lire, à voir des images qui échappent aux représentations figées de soi et du monde, qui en créent d'autres, mobiles, où la réalité est remise en question.


Sensible/lisible L'art est ici considéré comme une intervention sur le sensible, sans contraintes autres que celles qu'il se donne, sans responsabilités autres que celles qu'il revendique ; l'art est ici une politique de l'amitié liée à une exigence de lisibilité.


Inscription/impressions Ecrire, dessiner la page. Créer des livres, un espace où le livre se plie, se déplie, se vit.



Editions La Rue de Russie, une maison d'édition à bâtir sur un lieu d'échanges et de convictions.